Dans notre organisme, dix neuf protéines ont besoin d’être activées par cette vitamine qui joue le rôle de cofacteur.
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C’est le cas notamment de la MGP, une protéine servant à réguler les dépôts de calcium dans les tissus mous, en particulier nos artères.
Une calcification trop importante de la paroi des vaisseaux sanguins augment leur rigidité et leur fragilité et donc le risque d’accident cardio-vasculaire.
La concentration de cette protéine dans le sang est un indicateur de manque de vitamine K et peut aussi révéler des problèmes rénaux ou de diabète.
Le terme de vitamine K regroupe une série de substances liposolubles : la vitamine K1 ou phylloquinone jouant un rôle dans la coagulation et la vitamine K2 qui englobe un ensemble de molécules, les ménaquinones (de la MK4 jusqu’à la 14). Parmi cette dernière catégorie, la numéro 7 semble la plus intéressante pour l’organisme du fait de sa biodisponibilité et de son activité. Les principales sources de vitamine K1 sont les légumes à feuilles vertes, épinards et autres brocolis et asperges entre autres. On trouve de la K2 dans les produits laitiers, les œufs, le natto, aliment à base de soja fermenté et les poissons plats. Une petite quantité de vitamine K2 est également produite dans l’intestin lorsque son microbiote est équilibré. Notre alimentation, même équilibrée, ne semble pas couvrir les besoins du corps humain. Le calcium est indispensable au fonctionnement cellulaire mais sa mauvaise répartition dans l’organisme est préjudiciable : ostéoporose, becs de perroquet, athéromes, tendinite calcifiante… Si, pendant longtemps on a pensé que ces phénomènes étaient irréversibles, les dernières études tendent à montrer qu’il en est rien et qu’une supplémentation en vitamines k2 réduit les calcifications anormales. Cette substance s’avère donc indispensable pour le maintien d’un bon capital osseux et d’une bonne santé cardiovasculaire. Les maladies associées à la santé du cœur telles que l’hypertension mais également le diabète sont directement impactées par le niveau de vitamine K. On prendra garde cependant à éviter de la consommer en cas de traitement anticoagulant. Dans cette situation, il est préférable d’en parler à son médecin traitant.
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